Notre savoir faire
Nos sirops comme nos alcools sont fabriqués à partir d'ingrédients soigneusement sélectionnés: myrtilles sauvages d'Ardèche pour nos crèmes et nos apéritifs, chataîgnes AOC également.
En ce qui concerne les sirops, nous utilisons bien sûr des fruits récoltés à maturité et fraichement concentrés, ainsi qu'un mélange de saccharose (issu de la betterave) et de glucose-fructose (blé) afin d'être au plus proche du sucre présent dans les fruits.
Chaque recette de sirop possède son secret de fabrication: de l'absolu de bourgeon de cassis est utilisé dans notre sirop de cassis lui conférant une note finale légèrement astringente. De la grenade et une infusion artisanale de gousses de vanille bourbon de Madagascar sont utilisées pour notre sirop de grenadine fruitée.
Pour la fabrication des liqueurs, les étapes de macérations et distillations des fruits ou des plantes sont indispensables.
La macération est la phase de contact des fruits ou des plantes avec de l’alcool durant une période déterminée. En général, un mois est nécessaire avant de soutirer un jus concentré et parfumé que l’on appelle infusion.
Une deuxième macération (avec alcool neutre )est souvent utilisée avant de retirer également un mois après une deuxième infusion toujours colorée et parfumé.
Les plantes restantes, débarrassées de leur jus, mais encore imbibées d’alcool, seront ensuite distillées pour en retirer un alcoolat incolore aux arômes subtils et délicats que les macérations n’ont pu libérer.
La distillation se fait dans un alambic composé de deux éléments :
une partie chauffante dans laquelle se trouve un mélange alcool de plantes ou fruits
une deuxième partie appelée réfrigérant
les alambics sont fabriqués en cuivre, utilisant les propriétés particulièrement intéressantes de ce métal en contact avec la chaleur.
Le mélange alcoolique situé dans la partie chauffante va être porté à ébullition par la vapeur circulant dans son double fond
Rapidement le processus de distillation va commencer
Les vapeurs d’alcool entrainant avec elles tous les arômes s’échappent par le col de cygne, avant de redescendre dans le serpentin entouré d’eau froide pour être condensées en liquide incolore
La première partie, la plus alcoolisée de l’alcoolat récupéré constitue le précieux nectar qui servira pour les fabrications
La seconde partie, appelée aussi « flegmes » sera distillé jusqu'à zéro degré et mise de côté avant d’être détruite en présence des douanes
Lenteur, régularité et surveillance sont les clés de la réussite d’une bonne distillation